Aout : un mois de films

Je reprends cette rubrique pour le mois d'aout avec quelques films vus au cinéma.

Hulk



Le précédent film d'Ang Lee avait réussi, non pas seulement à être ennuyeux et poussif, mais aussi à dénaturer complètement le personnage de Banner. Celui-ci a au moins le bon goût de s'en tenir au minimum mais nous offre un casting sympa sur le papier qui a du subir une direction d'acting calamiteuse. Même Tim Roth est nul.
Du coup, il reste les combats assez punchy et les clins d'oeil à gogo. Mouais.

Appelez-moi Dave



Ca va faire presque 20 ans qu'Eddie Murphy a arreté d'être drôle (avec quelques exception quand meme, type Bowfinger), je ne sais donc pas réellement pourquoi j'ai été voir ce truc. Une chose est sure, il s'était pas déguisé en grosse mémé. C'est l'un des gros atouts du film, et il n'y en a pas énormément d'autres. C'est plat et pas drôle et il se donne même le luxe d'être gnangnan.


L'empreinte de l'ange



Un film franco-français pur jus qui sort en plein été, c'est assez étonnant. Pour le coup l'interprétation fait mouche et porte un film dramatique assez touchant. Le thème n'étant pas ultra saturé, on se prend dans cette histoire plutôt fine et très psychologique.


Batman : Dark Knight



Le film de l'été, sans aucun doute, si ce n'est plus. Tout y est, sans la déception : Heath Ledger pour son dernier rôle et un Joker épatant, des persos réalistifiés super bien fichus et un Gotham qui existe. Finalement, ne manque qu'un Batman réellement présent (ou en tous cas un peu plus), mais on tient là une perle.

La fille de Monaco



Luchini et Bourgouin à l'affiche, c'est un peu une assurance de retour sur investissement qui doit rassurer pas mal d'investisseurs. Coup de bol, ça fonctionne plutôt pas mal et ce couple complètement alambiqué offre quelques scènes pas inintéressantes, et surtout une plongée de Luchini dans un monde opposé (presque un négatif dans le sens photographique).

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