Février 2008 : un mois de films

Baby Cart vol. 1 (1972)




Un samurai avec un landeau surarmé (?!) qui charcute à tout va. Voilà le pitch de cette série de film qui propose du chambara burné et ultra efficace. Complètement culte.



Promets-moi (2008)



Mon premier Kusturica. Entre burlesque, musique slave et naïveté joyeuse, il semble que ce film recueille tous les ingrédients habituels du réalisateur. Sans avoir adoré, j'ai plutôt apprécier de découvrir cet univers qui s'offre quelques jolis moments.


Le flic de Beverly Hills (1985)



Un rôle phare pour Eddy Murphy en pleine ascension à Hollywood. Doublage VF fantastique, et gag des bananes dans le pot d'échappement, tout est bon dans ce premier film occasionnera 3 suites (dont une à sortir).


Cloverfield (2008)



Le gimmick du camescope façon Blair Witch Project, au service du film de monstre godzilla-esque. Au final, ce changement de point de vue, offre un joli raffraichissement du genre, et une intensité qui se prète vraiment au genre.

Love et ses petits desastres (2007)



Une comédie sentimentale anglo-ricaine qui ne vaut que pour Brittany Murphy qui y est delectable. Pas grand chose d'autre à dire, d'autant que j'ai déjà fait une baffouille sur Kinomax.

Match Point (2005)



Un Woody Allen très différent de ses oeuvres habituels, peut-être plus classique, mais pour le moins brillant. Scarlett Johansson devient d'ailleurs la nouvelle muse du réalisateur new yorkais, et on le comprend. Si la redite n'est pas complètement absente dans le dernier tiers, il permet une montée en tension très efficace. Si à cela, on ajoute un second rôle pour Brian Cox, on revoit ce Match Point avec plaisir.

Juno (2008)



La Fox qui nous vend de l'indépendant, finalement pourquoi pas. Juno est un peu la Daria de notre année 2008. Si la morale globale de l'histoire est discutable, on reste sous le charme de Ellen Page, qu'on avait découvert dans Hard Candy. Au final un film très agréable à la bo bobo très recommandable.


John Rambo (2008)



La grosse déception du mois. Si Rocky Balboa était une jolie fin pleine de tendresse, revenant à l'origine du mythe. J'attendais la même chose de ce Rambo, 4eme volume. Au final, il s'agit d'un actioner ultra violent (ça c'est bien), mais confus ("on ne sait plus qui boxe qui"). Un génocide birman complètement passé à l'as pour finalement aller chopper des humanitaires qui partaient en opération suicide. Le tout avec 5 lignes de dialogues pour Stallone. Poubelle.

Ils se marièrent et eurent bcp d'enfants (2004)



Revu avec plaisir. J'avais été plutôt déçu par "ma femme est une actrice", mais je trouve ce troisième film d'Yvan Attal très juste, et répondant bien aux questions posées. Avec notamment une scène sublime avec Johnny Depp en guest, "Ils se marièrent" s'offre quelques moments clés vraiment intéressants.

Shrek 3 (2007)



Complètement décrié à sa sortie, ce troisième Shrek est finalement dans la bonne lancée de ses prédécesseurs. Clins d'oeil à gogo, et gags plus ou moins réussis, on retrouve l'esprit Shrek sans réelles surprise. Pas de quoi mettre le film au poteau, ni le porter au pinacle.

Le Peril Jeune
(1995) + Les Poupées Russes (2005)



En préparation à Paris, France 2 proposait une soirée Klapisch avec Le Peril Jeune et Les Poupées Russes. Deux films pleins de vie, correspondant finalement à 2 époques de la vie d'un Romain Duris posé en tant que représentant d'une génération de garçons n'arrivant plus à se trouver. Toujours un plaisir à revoir.

Paris (2008)



Le buzz était bof pour ce nouveau Klapisch, sauf pour Delanoé. Au final, le film est loin de m'avoir déçu. Bien au contraire même. Car plutôt qu'une redite, le ton est totalement modifié et Klapisch s'offre un vrai film choral complètement dépressif. Outre le poids de la mort présent à travers tout le film, on retrouve quand même une série de questions plus désabusées. On y perd du même coup une certaine naïveté et un sentiment de vitalité qui était inhérent aux métrages de Klapisch. Mais finalement pourquoi pas.

Harry, un ami qui vous veut du bien (2000)



Revu également pour la énième fois. Entre une revisite d'Hitchcock et quelques grammes de Shining, le premier film de Dominik Moll est un petit bijou. Sergi Lopez admirable et flippant, tout en étant quand même drôle. Plusieurs niveaux de lecture, intelligent et fin, je conseille.

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